{"name":"Passeur des Rêves","type":"rencontre","img":"systems/foundryvtt-reve-de-dragon/icons/tete_dragon.webp","system":{"genre":"m","formule":"2d4","refoulement":0,"presentCite":true,"mauvaiseRencontre":false,"ordreTri":2,"force":0,"coord":"","date":"","heure":"","succes":{"effets":["passeur"],"message":"Le Passeur des Rêves propose de vous transporter{{#if actor.system.reve.tmrpos.cache}}, mais vous ne savez pas où vous êtes{{else}} à {{rencontre.system.force}} cases de {{{tmr.label}}}{{/if}}.","poesie":"
Comme je descendais des Fleuves impassibles,
Je ne me sentis plus guidé par les haleurs :
Des Peaux-Rouges criards les avaient pris pour cibles,
Les ayant cloués nus aux poteaux de couleurs.
Loin des peuples vivants, errantes, condamnées,
A travers les déserts courez comme les loups ;
Faites votre destin, âmes désordonnées,
Et fuyez l'infini que vous portez en vous !
J'irai là-bas où l'arbre et l'homme, pleins de sève,
Se pâment longuement sous l'ardeur des climats ;
Fortes tresses, soyez la houle qui m'enlève !
En réalité, tous les éléments du rêve des Dragons expriment
le Draconic : chaque pierre, chaque fleur, chaque goutte d'eau,
chaque nuage est porteur d'un message dans la langue des Dragons
La légende affirme que ce sont les Gnomes qui furent les premiers haut-rêvants. En observant les pierres précieuses, les gemmes qui sont les larmes de joie des Dragons, ils parvinrent à en comprendre la langue. Et l'ayant comprise, ils purent s'en servir pour influencer le cours du rêve.
","reference":"Rêve de Dragon, Denis Gerfaud"},"echec":{"effets":["rompu"],"message":"Le {{{rencontre.name}}} vous déconcentre au point de briser votre demi-rêve.","poesie":"Quand le rêve se brise,
Dans la plainte du jour,
Ma mémoire devient grise
Et sombre, tour à tour,
Dans le puits du silence
Et de la solitude ;
Elle reprend son errance
Parmi la multitude.
Les formes s'effaçaient et n'étaient plus qu'un rêve,
Une ébauche lente à venir
Sur la toile oubliée, et que l'artiste achève
Seulement par le souvenir.
Longtemps ! toujours ! ma main dans ta crinière lourde
Sèmera le rubis, la perle et le saphir,
Afin qu'à mon désir tu ne sois jamais sourde !
N'es-tu pas l'oasis où je rêve, et la gourde
Où je hume à longs traits le vin du souvenir
Car le Second Âge fut bel et bien celui des Magiciens. Durant cette période, les Gnomes s'enfoncèrent profondément sous les montagnes et la magie passa aux mains des Humains qui en usèrent et abusèrent, se croyant devenus les maîtres du monde
","reference":"Rêve de Dragon, Denis Gerfaud"},"echec":{"effets":["reve-1","reve-1","aleatoire","aleatoire","persistant"],"message":"Le {{{rencontre.name}}} furieux vous secoue tel un fichu de paille malmené par les vents, et vous emporte dans la tourmente.","poesie":"Elle aurait pas cru sans le voir
Que la couleur du désespoir
Là-bas aussi ce fût le noir.
Les formes s'effaçaient et n'étaient plus qu'un rêve,
Une ébauche lente à venir
Sur la toile oubliée, et que l'artiste achève
Seulement par le souvenir.
Longtemps ! toujours ! ma main dans ta crinière lourde
Sèmera le rubis, la perle et le saphir,
Afin qu'à mon désir tu ne sois jamais sourde !
N'es-tu pas l'oasis où je rêve, et la gourde
Où je hume à longs traits le vin du souvenir
Allez, que le caprice emporte
Chaque âme selon son désir,
Et que, close après vous, la porte
Ne se rouvre plus qu'au plaisir.
Les sages ont encore coutume de dire :
« Mais comment les Dragons peuvent-ils être influencés par une créature qui, tout bien considéré, n'existe pas vraiment pour eux, qui n'est que le fantasme de leur activité nocturne ? »
Le monde est Rêve de Dragons, mais nous ne savons
Ni leur apparence ni qui sont les dragons.
En dépit de l'iconographie qui les clame
Immenses créatures ailées crachant des flammes
Je suis le Ténébreux, – le Veuf, – l'Inconsolé,
Le Prince d'Aquitaine à la Tour abolie :
Ma seule Etoile est morte, – et mon luth constellé
Porte le Soleil noir de la Mélancolie.
Certain Fou poursuivait à coups de pierre un Sage.
Le Sage se retourne et lui dit : Mon ami,
C'est fort bien fait à toi ; reçois cet écu-ci :
Tu fatigues assez pour gagner davantage.
Je la voyais passer de ma demeure,
Et c'était tout.
Mais à présent je m'ennuie à toute heure,
Plein de dégoût,
Rêveur oisif, l'âme dans la campagne,
La dague au clou ... –
Le vent qui vient à travers la montagne
M'a rendu fou !
Rois ! la bure est souvent jalouse du velours.
Le peuple a froid l'hiver, le peuple a faim toujours.
Rendez-lui son sort plus facile.
Le peuple souvent porte un bien rude collier.
Ouvrez l'école aux fils, aux pères l'atelier,
À tous vos bras, auguste asile !
Car le Second Âge fut bel et bien celui des Magiciens. Durant cette période, les Gnomes s'enfoncèrent profondément sous les montagnes et la magie passa aux mains des Humains qui en usèrent et abusèrent, se croyant devenus les maîtres du monde
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Que la couleur du désespoir
Là-bas aussi ce fût le noir.
Et qui sait si les fleurs nouvelles que je rêve
Trouveront dans ce sol lavé comme une grève
Le mystique aliment qui ferait leur vigueur ?
Et le ciel regardait la carcasse superbe
Comme une fleur s'épanouir.
La puanteur était si forte, que sur l'herbe
Vous crûtes vous évanouir.
Qu'est-ce de votre vie ? un tourbillon rouant
De fumière à flot gris, parmi l'air se jouant,
Qui passe plus soudain que foudre meurtrière.
Cris de l'enfer! voix qui hurle et qui pleure !
L'horrible essaim, poussé par l'aquilon,
Sans doute, ô ciel ! s'abat sur ma demeure.
Le mur fléchit sous le noir bataillon.
La maison crie et chancelle penchée,
Et l'on dirait que, du sol arrachée,
Ainsi qu'il chasse une feuille séchée,
Le vent la roule avec leur tourbillon !
Le Premier Âge fut appelé l'Âge des Dragons. Ce fut le commencement
des temps, le commencement des rêves. Durant cette période plus mythique
que réellement historique, les Dragons aimaient à se rêver eux-mêmes.
C'est l'essaim des Djinns qui passe,
Et tourbillonne en sifflant !
Les ifs, que leur vol fracasse,
Craquent comme un pin brûlant.
Rois ! la bure est souvent jalouse du velours.
Le peuple a froid l'hiver, le peuple a faim toujours.
Rendez-lui son sort plus facile.
Le peuple souvent porte un bien rude collier.
Ouvrez l'école aux fils, aux pères l'atelier,
À tous vos bras, auguste asile !
Rois ! la bure est souvent jalouse du velours.
Le peuple a froid l'hiver, le peuple a faim toujours.
Rendez-lui son sort plus facile.
Le peuple souvent porte un bien rude collier.
Ouvrez l'école aux fils, aux pères l'atelier,
À tous vos bras, auguste asile !
Le Premier Âge fut appelé l'Âge des Dragons. Ce fut le commencement
des temps, le commencement des rêves. Durant cette période plus mythique
que réellement historique, les Dragons aimaient à se rêver eux-mêmes.
C'est l'essaim des Djinns qui passe,
Et tourbillonne en sifflant !
Les ifs, que leur vol fracasse,
Craquent comme un pin brûlant.